Un propriétaire qui loue un logement meublé peut,à certaines conditions, amortir le prix d’achat de son bien.
Les propriétaires qui louent un bien meublé optent souvent pour le
micro-BIC, un régime simplifié autorisé tant que les recettes locatives ne dépassent pas
72600euros. Avantage : il suffit d’indiquer, dans la déclaration de revenus, le montant
des loyers encaissés. L’administration applique automatiquement un abattement de 50 % pour tenir compte forfaitairement des charges locatives.
Elle calcule l’impôt sur le revenu sur l’autre moitié. Mais il existe une autre solution : opter pour le régime réel, c’est-à-dire déduire les dépenses (assurances, impôts fonciers, travaux…) pour leur véritable montant.
Cette piste est fiscalement plus intéressante chaque fois que le montant des déductions
dépasse 50% des loyers. C’est d’autant plus pertinent que, au régime réel, outre les charges locatives habituelles, il est aussi possible d’amortir, et donc de déduire progressivement, une grande partie du prix d’achat du bien.
Quelles sont les obligations comptables du régime réel ?
Quel est l’impact pour les plus-values ?
Toutes les réponses avec Olivier Rozenfeld, pour Dossier Familial.